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Comme beaucoup, j’ai découvert l’univers de Warhammer 40 000 il y a déjà plusieurs années grâce à un excellent jeu de plateau du nom de Space Crusade. Mes tribulations de rôlistes m’ont permis plusieurs fois de flirter avec cet univers mais il faut reconnaître que je n’ai jamais franchi le pas de plonger dans l’univers 40K et de ses figurines de manière assidue. Ainsi, j’ai goûté au plaisir de quelques parties au fil des ans, mais par manque de temps/d’argent/de place/de patience/de dextérité, je n’ai jamais osé m’investir plus que ça dans cet univers qui pourtant est riche et doté d’un suivi pour le moins énorme.

Puis j’ai eu l’occasion de découvrir Deathwatch, ses Space Marines, ses Xenos… Le crépitement des bolters résonnait déjà à mes oreilles, couvrant les encouragements hurlés par un sergent Blood Angel qui se ruait à l’assaut d’une horde de Xenos affamés et sanguinaires… Très vite, l’envie de devenir Meujeu dans cet univers m’a pris.

Mais là… léger moment de solitude ! Avec un background aussi énorme, tant de choses à savoir sur tellement de monde et dans tellement de directions… Alors certes, le Meujeu est le Dieu de sa table et il fait de l’Univers du jeu ce qu’il veut… Mais je pars du principe que si tellement de gens se sont donné la peine de produire quelque chose qui soit un minimum cohérent, je n’ai pas le droit de le dénaturer. Donc, une bonne affaire aidant, j’ai décidé de me pencher du côté des romans Warhammer 40K de manière plus poussée : certains me faisaient déjà de l’oeil depuis quelques années, mais là encore, je n’en avais jamais acheté.

Ce fut chose faite cet été.

 

Et voilà qu’aujourd’hui, je vais vous en parler. Cependant, je n’aborderai pas ici l’Omnibus Blood Angel, qui est le premier livre (bien qu’il en compte 2 et une nouvelle pour être précis) que j’ai lu dans l’univers 40K, mais les deux premiers tomes de la série sur le chapitre des Ultramarines de Graham McNeill.

 

Le premier s’appelle Nightbringer.

 

nightbringer-gde

 

Sans doute que pour ceux qui sont habitués à l’univers des figurines ça parlera tout de suite, mais votre serviteur ne s’y connaissant guère, je vous avoue que le nom ne m’a pas du tout mis sur la piste de ce que j’allais découvrir entre ces pages !

Tout d’abord, l’objet. Format poche, 343 pages (sans compter les pages de pubs en fin d’ouvrage), une couverture couleur qui présente une escouade d’Ultramarines en plein assaut… On se dit qu’on a un beau petit pavé qui nous promet de l’action !

Et là on en vient au contenu… De l’action, il va y en avoir en effet. Je dirais même qu’avant d’entamer la lecture du livre, j’étais plutôt du genre à avoir une petite préférence pour les Blood Angels, j’avais même limite du mal avec ces Ultramarines qui ne juraient QUE par le Codex Astartes rédigé par leur bon Primarque Roboute Guilliman. Ils avaient pour tout dire tout de ce parfait élève 1er de la classe et limite un peu fayot qu’on a tous connu à l’école… Du coup, vous comprendrez que j’avais de gros à priori…

Mais voilà, un de mes joueurs à Deathwatch voulait incarner un Ultramar’ alors si je voulais pouvoir donner à mon joueur quelques descriptions et anecdotes pour donner un peu plus de couleur et de consistance à mon univers, autant essayer de trouver de la matière dans ces romans…

Et j’avoue avoir été particulièrement agréablement surpris ! McNeill a réussi à rendre le Capitaine Uriel Ventris vraiment attachant et attrayant. L’aventure est très bien construite, l’intrigue, car il y en a une, est bien ficelée et les personnages, qu’il s’agisse des Spaces Marines, des Humains ou des autres, ont tous une personnalité, un caractère propre qui nous les rend attachants ou antipathique à souhait.

J’ai également beaucoup apprécié le style de McNeill. Fluide, efficace, les descriptions et les dialogues ne tournent pas en rond et l’ensemble prend vie au fur et à mesure de la lecture, sans fausse note. L’image que je me faisais du Space Marine, à savoir à la fois un soldat aguerri que la génétique a amélioré jusqu’à un point impensable pour nous autres simples humains, et des moines entièrement dévoués à la cause de l’Empire et de leur Chapitre, dont la rigueur n’a d’égal que leur foi envers les promesses de l’Empereur, a trouvé ici un écho des plus agréables. Ces ‘’machines de guerre’’ tout à leur fanatisme religieux sont bien rendus et petit plus, on découvre qu’il est possible de leur donner une personnalité, que malgré ce qu’ils sont et ce qu’ils représentent, ils ont eux aussi des doutes, des failles et sont, finalement, aussi et malgré tout, des humains.

Sans dévoiler l’intrigue et son déroulement (d’une part pour ne pas vous gâcher la lecture et d’autre part parce qu’une grande partie du roman servira dans un scénario que j’aurai adapté, donc si un de mes joueurs traîne par ici… vous comprenez), sachez que Uriel Ventris, récemment promu capitaine, est envoyé sur Pavonis pour mener une enquête : des troubles civils éclatent sur la planète et de récents raids Eldars n’arrangent rien.

Mais très vite, les événements vont se succéder et Ventris et ses hommes vont devoir se battre contre la montre pour détruire un ennemi aussi mystérieux que dangereux…

Au final donc, un roman qui se lit vite, un roman agréable et que je recommande aussi bien à ceux qui ne connaissent pas grand-chose à l’univers 40K qu’aux fans des Ultramar’ (s’ils ne l’ont pas déjà lu, il date un peu tout de même) ou aux Meujeu Deathwatch en mal d’inspiration.

Pour le trouver, rien de plus simple ! S’il n’est pas dans votre boutique JDR préférée (IRL ou en ligne), vous pouvez toujours le commander ou ici.

Vous l’avez lu vous ? Vous voulez partager vos impressions ? N’hésitez pas !